Le lac
Roujan,

1 - Le lac, au bord duquel j’ai vu le jour,
Où se mir’ campagnes, villes et faubourgs,
Ce grand lac, que l’on dit être binational,
Je l’aime et le vénère c’est presque viscéral.
Ce lac binational, qu’est le Léman,
Est beau, quand il s’étire nonchalamment.
2 - Ce lac, est mon ami depuis toujours,
Et il m’est arrivé d’en faire le tour.
Je l’ai vu en colère, soulevé par les vents,
Couleur acier, avec la force d’un titan.
Et puis après l’orage, être calmé,
Scintillant sous un ciel tout étoilé.
3 - Ce lac, au bord duquel j’ai vu le jour,
C’est sûr ! que j’en connais tous les contours.
Il fait un peu partie de moi, c’n’est pas peu dire !
Je sais ma foi ! que cela fait sourire.
Si vous me trouvez un peu braque,
Tant pis ! mais j’aime ce grand lac.
FIN