Poème à une amie

Genève,

1 - Tout ce que j’ai, je vous le dois,
Mais vous alors, qu’êtes-vous pour moi ?
Vous n’êtes ni ma mère ni ma sœur,
Et pourtant ! vous êtes quelque chose.
Vous êtes une femme avec un cœur
Gros comme ça ! mais si profond,
Tout comme celui de la rose
Dont le parfum vole au plafond.
En deux mots, vous êtes une amie,
En qui j’ai mis toute ma confiance
A laquelle je raconte ma vie,
Et les joies de mon enfance.
Vous êtes un peu, la perche tendue
A qui l’on se raccroche un jour
Quand le destin vous joue un tour,
Et que l’on croit sa vie foutue.

2 - N’est-ce pas vous qui tous les soirs,
Jours après jours et sans trêve,
Qui m’avez appris ce bel art
Dont émane la joie et le rêve.
C’est vous, qui avez déliés
Mes doigts mous et récalcitrants,
Afin qu’ils courent sur le clavier,
Souples, agiles et légèrement.
Vous avez eu la patience
De me suivre sans défaillance,
Chaque jour durant, voici longtemps !
Tout comme si j’étais votre enfant.

Alors acceptez je vous en prie,
Ce poème que je vous dédie.
Il est très simplement écrit,
Mais il veut dire somme toute MERCI !

FIN